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Année 2011-2012

L’harmonie

créatrice de bonheur ?

Module 1 an 11-12

Module 1 :

Vingt-cinq siècles pour trouver la voie.

Introduction à la pensée chinoise.

5 samedis du 1er au 29 octobre 2011

Un poisson fait vibrer l’onde autour de lui ; mais le pou ne trouble guère le pli du vêtement qui le cache. Qu’en est-il de l’homme, alors, dans le cosmos ; est-il plus semblable au poisson ou au pou ? Que son rôle dans le monde soit ou non insignifiant, il y a sa place et doit apprendre à vivre en harmonie avec lui ; et c’est en cela que consiste le Dao, c’est-à-dire la Voie. La nature de celle-ci fut cependant l’objet de vifs débats, qui virent s’affronter successivement les « Cent écoles Â» des Royaumes combattants, puis, sous l’Empire, les disciples de Confucius, de Laozi et du Bouddha.

 

 

Chemin faisant, nous esquisserons les principales caractéristiques de ces différentes philosophies et de leur perception du Dao, de manière à introduire à l’histoire de la pensée chinoise, aussi foisonnante que souvent méconnue. 

 

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module 2 an 11-12

Module 2 :

L’argent fait-il le bonheur ?

Introduction à la philosophie de l’économie.

5 samedis du 19 novembre au 17 décembre 2011

PAST

Le mot « Ã©conomie Â» vient du grec. Déjà dans l’Antiquité, les philosophes se sont intéressés à l’impact de l’argent sur l’être humain. Après un survol succinct de la dimension philosophique qui a inspiré les grands représentants de la pensée économique, nous nous attarderons sur plusieurs grands dossiers de la pensée économique  actuelle : capital humain, richesse et population, gestion de la terre, etc.

Pour suivre ce module, il n’est nul besoin d’être abonné à un journal économique !

 

 

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Module 3 : La beauté sauvera le monde ?

De la théorie du beau et de l’art dans la culture occidentale

5 samedis du 14 janvier au 11 février 2012

module 3 an 11-12

Le monde ancien a attribué à la beauté une importance considérable. Présente en toute chose au même titre que l’être, expression de la perfection de celui-ci, la beauté rayonnait pour les anciens à travers le sensible, le rendant objectivement beau. Dans le sensible, elle s’identifiait avec tout ce qui est clair, serein, autosuffisant, parfaitement achevé, et donc avec la mesure, l’ordre, la proportion :  splendeur de la vérité et rayon visible du bien. Dans ce contexte, l’art s’est vu attribuer la tâche d’imiter cette beauté et le travail de l’artiste est devenu une sorte de « sacerdoce Â» de la beauté. A partir de l’époque moderne, la culture occidentale a progressivement perdu ce sentiment de la beauté et de l’art. Le beau s’est transformé en jugement objectif et l’art, réduit à l’expression du monde intérieur de l’artiste, est devenu quasi impossible à définir, sombrant alors dans une crise qui dure encore aujourd’hui.

Pourtant, jamais comme dans la culture contemporaine, l’« esthétique Â» n’a autant compté pour les hommes. La beauté est devenue un mythe auquel s’accrocher pour donner sens à leur  existence et trouver en celle-ci une certaine reconnaissance. Dans ce module, nous souhaitons nous interroger sur ce qu’est le beau et vérifier si cette ouverture de l’homme contemporain à la « beauté Â» n’est pas un signe, voire un appel, même inconscient, qui lui est adressé afin  qu’il renoue ce lien cassé entre beau, vrai et bien, en y trouvant de quoi transfigurer le monde. 

 

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Module 4 : Le Nirvana de Schopenhauer

5 samedis du 25 février au 24 mars 2012

module 4 an 11-12

Tout vouloir particulier a par principe un manque, donc une douleur ; mais que ce manque soit apaisé, et l’homme n’ayant plus de désir, va basculer dans l’ennui : « La vie oscille comme un pendule de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui Â». Pour sortir de cette souffrance, il faut se délivrer de l’empire exercé par le vouloir-vivre ; le salut de l’homme est dans la négation du vouloir-vivre. L’art est un calmant provisoire, mais le stade supérieur de la libération de l’homme est l’état de renoncement prêché par le bouddhisme sous le nom de Nirvana. 

 

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