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Année 2014-2015

Quand l'individu est une personne .

Module 1 année 14-15

Microcosme et macrocosme: l'homme dans le monde et devant Dieu au Moyen-Âge

 

Qui est l'homme? Quelle est sa relation au monde et à Dieu? Comment les penseurs médiévaux rapportent-ils le microcosme humain au macrocosme de la création? Et, dans l'ordre du savoir comme dans la visée du bonheur, quelle place revient à la raison humaine en présence de la foi révélée pour parler comme il convient de cette créature si particulière qu'est l'homme? La philosophie comme auxiliaire de la théologie, ou comme servante d'une maîtresse qui lui dicte sa loi dans un monde où la nature est blessée par suite de la faute originelle? Nous aborderons ces questions à travers la pensée de plusieurs figures éminentes du Moyen-Âge, de Pierre Damien à Guillaume d'Ockham, en passant par Hildegarde von Bingen, Abélard, Dante Alighieri, et d'autres.

 

 

Les dimensions de la « personne Â»

 

module 2 année 14-15

Jamais, dans nos sociétés, le terme de « personne Â» n’a été si souvent utilisé, parfois même revendiqué. Mais que signifie au juste être une « personne Â» et en quel sens cette notion est-elle proprement philosophique ? En approchant cette question, l’objectif de ce parcours est ainsi de contribuer, par une analyse philosophique, à la compréhension du sens d’être de la personne, dans l’ensemble de ses dimensions : historique, épistémologique, sociale, politique, psychanalytique et éthique.

 

5 samedis, de 10h à 12h

avec le Département de Philosophie de l’UNamur

 

le 15 nov. : La généalogie de la personne

- «Perspectives grecques et médiévales», L. Rizzerio

- « Perspectives moderne : la personne comme pouvoir

     de dire « je Â», N. Monseu

 

le 22 nov.  : L’identité de la personne et l’expérience de l’altérité

- « Le sujet et son histoire. Hume et le problème de

     l’identité personnelle selon RicÅ“ur Â», P. Avez

- « Le désir de l’autre selon Lévinas Â», S. Wolfs

 

le 29 nov. : La dimension sociale et politique de la personne

- « Y a-t-il une philosophie de la personne chez Marx ? A propos de l’interprétation de Michel Henry Â»,

S. Laoureux

 

le 6 déc. : La dimension psychanalytique de la personne

- « La notion de personne à l’épreuve de la  psychanalyse Â»,  A. Masson

 

le 13 déc. : Une réflexion (bio-)éthique à propos de la personne

- « L’embryon humain est-il une personne ? Ethique et ontologie Â», M.-L. Delfosse

 

Pourquoi ces «mortels» épris d’ «immortalité» ?

Considérations sur la mort, le désir de vivre pour toujours,

et ce qui fait que l’homme est « homme Â».

 

module 3 année 14-15

Depuis que l'homme est homme il s'interroge sur la mort. La question de l’inhumation des morts est l'une des plus étudiées pour comprendre qui était l'homme à ses origines et en quoi peut-il être distingué du primate et des autres vivants. Déjà à l'époque de l'homme de Néandertal on peut trouver traces de cette pratique. Pourquoi l'homme désire tant ensevelir ses morts ? Qu'est-ce que cela nous dit sur lui et sur sa manière de concevoir la vie, d'envisager la mort, de penser à un au-delà de la mort ? Si l'homme est le seul vivant à savoir qu'il est « mortel », il est aussi le seul à rêver d'immortalité. Si ce désir peut le conduire sans cesse à améliorer ses conditions de vie et donc à trouver les moyens pour mieux vivre, il peut aussi le hanter au point de le faire rêver d'une vie comme il n'en a pas, et de l'amener à refuser sa vulnérabilité comme une sorte d'échec à surmonter. Qu'en est-il alors d'un monde où des mortels commencent à rêver d'immortalité ? Ces questions étant présentes dans la civilisation humaine depuis les temps les plus anciens, ce 

module se propose de revisiter les témoignages et les réflexions proposées autour de la mort au cours de l'histoire de l'humanité, pour mieux comprendre qui est l'homme et pour mieux saisir aussi les tendances de la société contemporaine à franchir le tabou de la mort, par la légalisation de l'euthanasie d'une part, et par les recherches conduites sur l'homme « augmenté » d'autre part.

 

1. L'homme antique et la mort : la mort des humains et l'immortalité des dieux.

2. L'homme médiéval et la mort : mort, résurrection et vie éternelle.

3. L'être pour la mort dans la phénoménologie : vivre pour la mort c'est la seule façon de vivre en homme.

4. Mort et vulnérabilité : le déni de sa propre mort versus « mourir dans la dignité » ?

5. L'homme augmenté et le rêve d'immortalité : l'aventure de l'homme bionique.

A la fin du 5ème exposé : discussion et conclusion.

 

 

 

XXème siècle – Où est la personne ? 

 

module 4 année 14-15

1914 : début de la grande guerre.

1915 : génocide arménien.

Dès les premières années du XXème siècle, nous assistons à ce que le philosophe italien Giorgio Agamben appelle l’« Homo sacer Â», l’être humain à qui le pouvoir souverain dénie la qualité de personne. C’est un individu qu’on peut impunément tuer.

Les nombreux commentateurs des commémorations de la guerre 14-18 ont certainement employé le terme de « guerre totale Â». Mais que recouvre-t-il exactement ? Dans le concept de guerre totale, il faut mettre en Å“uvre toutes les ressources humaines. Et tant pis s’il y a d’énormes pertes humaines ! Alors que ce sont souvent les militaires qui parlent de guerre totale, il sera intéressant d’en étudier les fondements philosophiques et de nous poser la question : où est la personne ?

 

 

 

 

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