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Année 2013-2014

Aime... et fais ce que tu veux ?

module 1 an 13-14

Module 1 : Les droits de l'homme, pour bien faire?

5 samedis du 5 octobre au 9 novembre 2013

Depuis le milieu du siècle dernier, la figure des droits de l’homme s’est imposée dans notre monde avec une prégnance sans précédent, et pas seulement dans le domaine du droit. Les philosophes ont donc tout intérêt à analyser cette notion pour en évaluer tout ensemble les illusions et les promesses. En première approximation, les droits de l’homme mettent le sujet au centre de la vie politique et sociale. Peut-on dire dès lors qu’ils constituent le guide éthique par excellence de nos sociétés contemporaines ?

Le temps : dater les droits de l’homme (5 octobre)

De quand datent les droits de l’homme ? Pouvons-nous les situer avant les Lumières ? Quelles grandes étapes (textes à l’appui) ont-ils parcouru au long de la période contemporaine ?

L’espace : protéger les droits de l’homme (12 octobre)

Après la Seconde guerre mondiale, le cadre national a paru insuffisant pour protéger les droits de l’homme. Pour assurer cette garantie, l’internationalisation a pris un tour mondial (ONU) et régional (Europe, Amérique, Afrique). Avec quels succès ?

La culture : accueillir les droits de l’homme (19 octobre)

Dans leur prétention à l’universalité (de l’homme), les ‘droits humains’ rencontrent la particularité des cultures, en particulier non-européennes. Comment gérer les affrontements ? Et quel rôle y joue le politique ?

Les fondements (1) : bénir les droits de l’homme (26 octobre)

Alors que les droits de l’homme ont parfois été considérés comme ‘la religion des incroyants’, comment se situent le judaïsme, les confessions chrétiennes et l’Islam devant cette figure humaniste ?

Les fondements (2) : penser les droits de l’homme (9 novembre)

En synthèse, il s’agira d’évaluer les chances des ‘droits humains’ dans l’avenir de nos sociétés : leur contestation aux extrêmes de l’échiquier politique, leur universalité et leur indivisibilité, leur rapport à l’éthique.

 

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module 2 an 13-14
Module 2 : Le Banquet de Platon
5 samedis du 16 novembre au 14 décembre 2013
PAST

 

L’amour que suscitent les beautés d’ici-bas est une occasion de nous élever à la réalité de la beauté, de l’idée du beau. C’est là l’un des thèmes principaux du Banquet de Platon.

Mais l’amour ne susciterait pas de tels transports à la vue de beaux corps et de belles âmes, et à la contemplation des beautés morales et intellectuelles, si la beauté n’existait pas dans le monde - fugitivement dans le monde visible, mais réellement dans le monde intelligible -, et n’était la cause même de nos enthousiasmes amoureux.

« Aime et fais ce que tu veux », dira saint Augustin.

La tradition philosophique néoplatonicienne et théologique chrétienne ultérieure donnera aussi bien à l’idée du bien qu’à l’idée du beau présentée dans Le Banquet, le nom de Dieu. 

 

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Module 3 : Un humanisme est-il encore possible ? 

5 samedis du 5 janvier au 8 février 2014

module 3 an 13-14

 

Qui aimer ? Qu’est-ce qui justifie l’amour porté par les hommes aux hommes ? Dans son dernier livre, Le propre de l’homme. Sur une légitimité menacée, Rémi Brague se demande s’il est légitime de s’intéresser à l’homme. Quelle est la place de l’humanisme dans notre société d’aujourd’hui ? L’homme, l’humanité ont-ils encore un avenir ?

Comme Rémi Brague l’a dit dans une interview, « lancer des appels à la nature ou à l’instinct pour assurer l’avenir de l’humanité, confier à l’irrationnel le sort de l’ ‘animal rationnel’ est un rejet de la raison, une véritable trahison de la philosophie ».

To be or not to be, disait Hamlet. A la question de l’être de l’homme, Rémi Brague apporte une réponse particulièrement stimulante pour notre réflexion.

 

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Module 4 : Amour de la Sagesse, sagesse de l'amour ?

5 samedis du 15 février au 29 mars 2014

module 4 an 13-14

 

Essentiel dans la pensée de Platon, l'amour est relégué au second plan par bien des philosophes antiques après lui, qui parlent volontiers d'amitié, mais se méfient de l'amour. Toujours est-il que la philosophie est, par définition, désir ou amour de la sagesse. Aussi, quand le Christianisme entre en scène, il présente volontiers sa religion comme une philosophie au sens propre, un amour de l'éternelle Sagesse de Dieu. Mais si la théologie est une philosophie ainsi entendue, ne risque-t-on pas de confondre foi et raison? L'amour est-il simplement identique à la charité ; et la norme qu'il prescrit n'est-elle pas quelquefois dangereuse, selon ce qu'avaient pressenti les anciens sages craignant les excès qui surviennent quand c'est l'amour, et non la raison, qui guide l'homme?

 

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